Rituel de guérison

PRÉLIMINAIRE

Les origines des rites de guérison spirituelle sont à rechercher dans l’enseignement même du Seigneur. Nous lisons, en effet, dans Marc, chap. VI, versets 7. 12 et 13 : « ... alors, II appela les douze, et II commença à les envoyer deux à deux, en leur donnant puissance sur les esprits impurs… Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance. Ils chassaient beaucoup de démons et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient. »

Cette onction d’huile, très vraisemblablement enseignée par le Seigneur lui-même, puisque de son vivant les Apôtres l’employaient. Saint Jacques nous la recommande en son Épître, à son tour ; Jacques. Épître, chap. V. verset 14 : « Quelqu’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les prêtres de l’Église ; que ceux-ci prient pour lui en lui faisant des onctions d’huile au nom du Seigneur. La Prière dite avec foi sauvera le malade. Le Seigneur le rétablira, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. »

Nous avons donc là, ainsi que les Écritures nous l’enseignent formellement, deux procédés de guérison la prière et les onctions d’huile.

Un troisième rite, l’imposition des mains, nous est aussi enseigné par le. Seigneur. Nous lisons dans : l’Évangile selon Marc, chap. XVI. verset 18 : « … ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. »

Mais il nous est aussi enseigné que ces trois rites, la Prière, les Onctions d’Huile et l’Imposition des Mains, vont de pair avec un puissant catalyseur qui est la FOI. L’enseignement du Seigneur est aussi formel à ce sujet, et les exemples en sont multiples dans les Écritures.

Nous lisons dans : l’Évangile selon Matthieu, chap. VIII, versets 5 à 13 : « Comme Jésus entrait dans le Capernaum, un centenier l’aborda, le priant et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, et souffrant beaucoup. Jésus lui répondit : j’irai et je le guérirai. Le centenier lui dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël, je n’ai pas trouvé une aussi grande Foi. Puis Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta Foi. Et à l’heure même, le serviteur fut guéri. »

l’Évangile selon Matthieu, chap. IX, versets 2 à 7 : « Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus voyant leur Foi dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnes, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison. Il se leva et s’en alla chez lui. »

l’Évangile selon Matthieu, chap. IX. versets 27 à 30 : « Étant parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles qui criaient : ai pitié de nous, Fils de David ! Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui et Jésus leur dit : croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors, il leur toucha les yeux en disant : qu’il vous soit fait selon votre Foi. Et leurs yeux s’ouvrirent. »

l’Évangile selon Matthieu, chap. XIII, versets 57 et 58 : « … mais Jésus leur dit : un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. Et il ne fit pas beaucoup de miracles en ce lieu à cause de leur incrédulité »

l’Évangile selon Matthieu, chap. XIV, versets 28 à 31 : « Seigneur, lui dit Pierre, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Jésus dit : viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et dit : Homme de peu de Foi, pourquoi as-tu douté ? Ils montèrent dans la barque, et le vent cessa »

l’Évangile selon Matthieu, chap. XV, verset 28 : « … alors Jésus lui dit : Femme, ta Foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. À l’heure même, sa fille fut guérie. »

l’Évangile selon Matthieu, chap. XVII, versets 14 à 19 : « Lorsqu’ils furent arrivés près de la foule, un homme vint se jeter à genoux devant Jésus et dit : Seigneur, aie pitié de mon fils qui est lunatique et qui souffre cruellement ; il tombe souvent dans le feu et il tombe souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples et ils n’ont pas pu le guérir. Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusqu’à quand serai-je avec vous ? »

Jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici ! Jésus parla sévèrement au démon qui sortit de l’enfant guéri à l’heure même.

« Alors les disciples s’approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier : pourquoi n’avons-nous point pourchassé ce démon ? C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la Foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d’ici, là, elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et le jeûne. »

l’Évangile selon Matthieu, chap. XXI, versets 21 et 22 : « Jésus leur répondit : je vous le dis en vérité, si vous aviez de la Foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. Tout ce que vous demanderez avec Foi, par la prière, vous le recevrez ».

l’Évangile selon Marc, chap. Il, verset 5 : « … Jésus voyant leur Foi dit au paralytique : mon enfant, tes péchés sont pardonnés »

l’Évangile selon Marc, chap. V, versets 25 à 34 : (même récit que Matthieu, IX, 20 à 22) « Jésus lui dit : Ma fille, ta Foi t’a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal. »

l’Évangile selon Marc, chap V, versets 35 à 43 : « Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte. Pourquoi importuner davantage le Maître ? Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : ne crains point, crois seulement . Il la saisit par la main et lui dit : jeune fille, lève-toi, je te le dis. Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher »

l’Évangile selon Marc, chap XI, versets 23 à 25 : « Jésus prit la parole et leur dit : Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir »

Les mêmes récits que dans Matthieu et Marc sont confirmés dans : Luc, aux chapitres VII, VIII, IX, XVIII. Si l’on voulait imager les effets de la Foi, on pourrait dire ceci : « Celui qui a la Foi, et qui croit intensément ouvre la porte à la vertu de guérison divine. Celui qui n’est qu’indifférent ou curieux laisse seulement cette porte entr’ouverte. Celui qui doute ferme complètement la porte à l’influx divin. »

Plus grande est la Foi, plus rapide et complète est la guérison. Mais plus forte est l’incrédulité, plus lente aussi sera la guérison et, peut-être, rendue de ce fait impossible.

Cette loi est valable aussi bien pour le malade que pour les assistants qui prient pour lui. Enfin, s’il était besoin de légitimer encore davantage cette action, rappelons ce qu’il en est dit dans l’Évangile selon Jean au chapitre XIV, versets 12 à 14 : « En vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais ; et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père. Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon NOM, je le ferai. »

RITUEL DE GUÉRISON

L’Opérant est revêtu de l’Aube, de la Cordelière, du Tau et, s’il est Sous-Diacre, Diacre ou Presbytre, de l’Étole.

On aura érigé dans la pièce où se trouve le malade, un petit autel comprenant : « un Crucifix ou un Tau vertical ; entre deux cierges allumés, le Vase à eau bénite, l’Encensoir garni et allumé, un petit vase garni d’Huile d’Olive pure. »

Seuls l’Évêque et le Presbytre ont pouvoir de consacrer l’huile ; les clercs utilisent donc de l’huile d’olive préalablement consacrée. »

En entrant l’Opérant dit :

« Paix à cette demeure et à ceux qui l’habitent. »

Il asperge d’Eau Bénite les quatre points cardinaux et dit :

« Vous me purifierez, Seigneur, et je serai sans tache. Vous me laverez, et je serai plus blanc que neige. Ayez pitié de moi, mon Dieu, selon votre Grande Miséricorde. »

– Notre aide est dans le nom du Seigneur,

– Qui a fait le Ciel et la Terre,

– Seigneur, exaucez ma prière,

– Et que mon cri monte jusqu’à Vous,

– Le Seigneur soit avec vous,

– Et avec votre esprit.

Prions :

« Seigneur Saint, Père Tout-Puissant, Dieu Éternel, daignez envoyer, des Cieux, Votre Saint Ange, afin qu’il garde, favorise, protège, visite, défende tous ceux qui habitent dans cette demeure. Exaucez donc cette prière, mon Dieu, par Jésus Christ, notre Seigneur Amen. »

Lecture du Saint Évangile selon Matthieu, chapitre IV :

« Alors Jésus fut conduit dans le Désert par l’esprit, pour y être tenté par le Diable. Et ayant jeûné pendant quarante jours et quarante nuits, il eut faim ensuite. Et le Tentateur, s’approchant de lui, prononça ; « Si vous êtes le Fils de Dieu, commandez que ces pierres deviennent des pains ». Jésus lui répondit : « II est écrit : l’Homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».

« Le Diable le transporta alors dans la ville Sainte et, le mettant sur le pinacle du Temple, il lui dit : « Si vous êtes le Fils de Dieu, jetez-vous en bas, car il est écrit : II a donné à ses anges des ordres relatifs à vous. Ils vous porteront dans leurs mains, de peur que vous ne heurtiez le pied contre quelque pierre ». Et Jésus lui dit : « Vous ne tenterez pas le Seigneur votre Dieu ».

« Le Diable le transporta alors sur une montagne plus haute, et lui dit, en lui montrant tous les royaumes de la Terre et leur gloire : « Je vous donnerai toutes ces choses si, vous prosternant à mes pieds, Vous m’adorez ».

Alors Jésus lui dit : « Retire-toi, Shathan, car il est écrit : Vous n’adorerez que le Seigneur votre Dieu, et vous ne servirez que lui seul ».

Alors le Diable le laissa, et voici que les Anges s’approchèrent et le servirent.

Or, Jésus ayant appris que Jean avait été arrêté se retira dans la Galilée. Ayant laissé la ville de Nazareth, il vint habiter Capernaüm, ville maritime sur les confins de Zabulon et de Nephtali, afin que fut accomplie la prophétie d’Isaïe : « Dieu a soulagé la terre de Zabulon et de Nephtali, dans la Galilée des Nations, le long de la mer, au-delà du Jourdain. Et le Peuple qui marchait dans les Ténèbres a vu une grande lumière. Le jour s’est levé pour ceux qui habitaient dans la région de l’Ombre de la Mort ».

Christ, Gloire à vous.

« Depuis lors, Jésus commença de prêcher, disant : faites pénitence, car le Royaume des Cieux est proche. Or Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon surnommé Pierre, et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs de leur métier.

« Et Jésus leur dit : suivez-moi, car je vous ferai pêcheurs d’hommes. Aussitôt, abandonnant leurs filets, ils le suivirent. De là, s’avançant, il vit dans une barque deux frères Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, avec Zébédée leur Père qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, aussitôt, vinrent, le suivirent après avoir abandonnés leurs filets à leur père. Jésus parcourut la Galilée tout entière, enseignant dans les Synagogues, prêchant l’Évangile du Royaume, et guérissant toutes langueurs et toute infirmité parmi le Peuple. Et sa réputation se répandit par toute la Syrie, et on lui présenta tous ceux qui étaient malades ou affligés de diverses sortes de maux et de douleurs, des possédés, des lunatiques, des paralytiques, et il les guérit.

« De nombreuses troupes le suivirent, de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain… ».

Christ, gloire à vous.

Lecture du Saint Évangile selon Matthieu, chapitre X : « Jésus, ayant appelé ses douze Disciples, leur donna puissance sur les Esprits Impurs, pour les chasser et pour guérir toutes sortes de langueurs et d’infirmités. Or, voici les Noms des Douze Apôtres : le premier, Simon qui est appelé Pierre, et André son frère, Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère, Philippe et Barthélémy, Thomas et Matthieu le publicain, Jacques fils d’Alphée, et Thaddée, Simon le Cananéen, et enfin Judas l’Iscariote qui est celui qui le trahit. « Jésus envoya ces douze après leur avoir donné ses instructions : « N’allez point dans les terres des Gentils, et n’entrez pas dans les cités Samaritaines. Mais allez plutôt vers les brebis dispersées de la Maison d’Israël. Prêchez en disant : le Royaume des Cieux est
proche… »
… »Rendez la santé aux malades, ressuscitez les Morts, guérissez les lépreux, chassez les Démons, et donnez gratuitement ce que vous recevez gratuitement… » Christ, gloire à vous.

L’Opérant dit alors le Psaume VI :

« Seigneur, ne me reprenez pas dans votre Colère, et ne me châtiez pas en votre fureur. Ayez pitié de moi, Seigneur, parce que je suis malade, et guérissez-moi, Seigneur… Jusqu’à quand m’abandonnerez-vous ainsi ? Tournez-vous vers moi, Seigneur, et délivrez mon âme. Sauvez-moi en considération de Votre Miséricorde. Car dans la Mort, il n’est personne qui se souvienne de Vous. Qui donc, dans le Sépulcre, songerait à vous louer ? Je m’épuise à force de gémir, chaque nuit je baigne ma couche de mes pleurs, je l’arrose de mes larmes. L’excès de ma douleur a obscurci mes yeux, et voici que la vieillesse m’accable, au milieu de mes ennemis. Éloignez-vous tous de moi, vous qui commettez l’Iniquité, parce que le Seigneur a entendu la voix de mes pleurs. Le Seigneur a écouté ma supplication. Le Seigneur a agréé ma prière. Qu’ils rougissent donc et qu’ils soient fermement troublés, tous mes Ennemis ! Qu’ils prennent la fuite et qu’ils soient promptement couverts de confusion !

L’Opérant, tourné vers la Croix ou vers le Tau, dit alors l’invocation suivante :

« Seigneur Jésus Christ, Verbe de Dieu fait chair, Chef et Conducteur de Vos Apôtres, nous vous rappelons Votre promesse !

« Qu’en Votre Nom, Seigneur, l’ESPRIT SAINT, le Divin Pneuma Agion, daigne confirmer en Votre Serviteur ces Pouvoirs de guérison que Vous leur avez confiés jadis en Votre Souveraine Bonté, et que pour Vous seul et par Vous seul, ce malade ici présent soit à jamais guéri. »

L’Opérateur bénit l’huile d’olive préparée à l’avance (formule de Mar Ignatus Ephraem II Rhamani, Patriarche d’Antioche et de Syrie – manuscrit syriaque du Même siècle) :

« Seigneur Dieu, qui nous avez concédé l’ESPRIT PARACLET, le Seigneur, le Nom Salutaire, l’Esprit Immobile, caché aux insensés, mais réservé aux sages, CHRISTOS, qui nous avez sanctifiés, et qui par Votre Miséricorde avez rendus sages Vos Serviteurs, ces serviteurs que Vous avez choisis en Votre Sagesse… Qui nous avez envoyé, à nous pécheurs, la Science de Votre Esprit, par votre Sainteté, lorsque Vous nous avez accordé la vertu de cet Esprit, lequel guérit toute maladie et toute souffrance.

Vous qui avez donné le charisme de guérison à ceux qui sont devenus dignes de vous et de ce don… Daignez, Seigneur, envoyer sur cette huile qui est l’image de Votre fécondité même, la Plénitude de Votre Miséricordieuse Bienveillance, afin qu’elle délivre ceux qui souffrent, qu’elle guérisse ceux qui sont malades, et qu’elle sanctifie ceux qui reviennent à la vraie Foi. Parce que Vous êtes fort et glorieux dans les siècles des siècles, ô Seigneur, notre Roi… Amen ».

L’Opérant souffle alors trois fois sur l’huile ; il impose ensuite, sur la tête du malade, ses deux mains, à plat, doigts allongés, les index se touchant, les pouces également et disposés en équerre, et dit (l’assistant lui présentant le Rituel à deux mains) :

Prions : « Seigneur Dieu, Père Eternel et Tout Puissant, qui as dit par la bouche de Ton Apôtre Jacques : Quelqu’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse venir les Prêtres de l’Église ; ils prieront sur lui, et lui feront des onctions avec l’Huile Sainte. Cette prière faite avec foi sauvera le malade ; le Seigneur le soulagera, et s’il est en état de péché, il recevra le pardon ». « Nous t’en supplions, ô notre Rédempteur, guéris-le par la Grâce du Saint-Esprit, délivre-le de ses maux, pardonne-lui ses péchés, fais disparaître toutes les souffrances de son âme et de son corps. Rends-lui pleinement, par Ta Miséricorde, la santé spirituelle et corporelle, Seigneur Saint, Père Tout-Puissant, Toi qui, en répandant sur le corps des malades la Grâce de Ta Bénédiction, donne à Tes Créatures le secours de Ton incessante Bonté, écoute avec bienveillance les prières que nous T’adressons. Délivre Ton Serviteur de la maladie, rends-lui la santé, tends-lui la main pour le relever, affermis-le par Ta force, protège-le par Ta puissance ; et, selon nos désirs, rends-le sain et sauf à Ton Eglise. Par le Christ, Notre Seigneur. Amen. »

L’Opérant trace ensuite avec l’huile une croix sur le front du malade, une croix sur chacune de ses paumes et sur chacun de ses pieds (s’il s’agit d’un malade alité) en disant :

« Seigneur, Dieu Tout-Puissant, devant qui se tient toute l’Armée des Anges, si  connus de nous par les bienfaits qu’ils nous ont tant de fois rendus en Votre Nom, daignez {+) regarder, (+) bénir, et (+) sanctifier ces Onctions d’Huile, extraites du suc de l’Olive, et dont ce malade est oint par Votre Commandement, afin qu’ayant recouvré fa santé, il (ou elle) puisse rendre grâce à Vous, Dieu Unique, Vivant et Vrai. (Ajouter dans l’éventualité d’une issue fatale.) Que par cette Sainte Onction et par Sa Très Clémente Miséricorde, le Seigneur vous pardonne toutes les fautes que vous avez commises (+).

– Kirie Eleison,

– Christe Eleison,

– Kirie Eleison.

L’Opérant dit alors à voix basse le « Notre Père » :

Notre Père, etc…………………………………………..

Rituel de guérison

Sauvez Votre serviteur (ou votre servante), O Mon Dieu, lui qui n’aspire qu’en Vous… Envoyez-lui, Seigneur, Votre aide du haut du Ciel, et protégez-le du haut de la Jérusalem Céleste… Que le Démon n’emporte pas sur lui (ou sur elle) la Victoire, et que le fils d’iniquité ne puisse point lui nuire. Soyez pour lui, Seigneur, comme une citadelle en face de l’Ennemi.

– Seigneur, venez à son aide sur son lit de douleur,

– Seigneur, exaucez ma prière,

– Et que mon cri monte jusqu’à Vous,

– Le Seigneur soit avec vous,

– Et avec votre esprit. »

Prions :

« Seigneur Dieu, à votre serviteur {ou à votre servante), accordez, nous vous en supplions, une perpétuelle santé de l’âme et du corps. Que par l’intercession de la Glorieuse et Bienheureuse Vierge Marie, PAN AGI A THEOTOKOS, il soit délivré de la souffrance du temps présent et qu’il se réjouisse plus tard en la vie éternelle. Par le Christ, Notre Seigneur. Amen.

Que la Bénédiction de Dieu Tout Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, descende sur vous, N………et y demeure à jamais (+). Amen ».

L’Opérant asperge le malade avec l’Eau Bénite.

Rituel de guérison.

Adriaen van Nieulandt / Public domain
Partagez
Tweetez
Enregistrer